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dimanche 26 juillet 2020

SCORPIONS 'Animal Magnetism'



Encore un saut dans le passé pour vous parler d'un album qui a été ma porte d'entrée dans le monde du métal. A cette époque (1980) on parlait plutôt de hard rock d'ailleurs.
J'aurais pu plus mal commencer puisqu'il s'agit d'un album de Scorpions groupe ô combien légendaire et emblématique de ce style et de cette période.
Un petit groupe allemand qui en était déjà a son 7eme album studio plus un double live enregistré au Japon (la mode de l'époque). A force de travail (un album par an quasiment) et de persévération ces petits jeunots ont su se créer un nom et obtenir une certaine renommée dans le monde du rock musclé.

L'album précédent 'Lovedrive' les a propulsé sur la route du succès avec cette galette variée mais truffée de hits dont les deux ballades 'Always somewhere' et 'Holiday'.
Après des années de travail et de tournée les Scorpions entrent au studio pour enregistrer 'Animal
magnetism' produit par le fidèle Dieter Dierks a qui ils doivent beaucoup.
Mais les hommes sont fatigués, en manque d'inspiration et surtout Klaus Meine, le chanteur, a des soucis avec l'apparition de polypes sur les cordes vocales ce qui aurait a tendance a expliquer cette impression forcée sur son chant.Ce qui sera confirmée par la suite avec une opération qui risquait de l’empêcher de chanter de nouveau.
Ce qui va nous donner un album sombre et un peu bancal puisqu'on va alterner des titres puissants et entrainants  avec d'autres un peu plus fourre-tout.C'est pourquoi on ne considérera pas cet album comme un disque majeur des Scorpions.
Et pourtant ça commence bien avec deux titres rapides 'Make it real' et 'Don't make no promises' basés sur des riffs rapides avec une rythmique qui amène de la lourdeur mais sans plus.
Et puis les 2 titres suivants bien que corrects ne sont pas du même niveau ce qui nous crée une petite chute d'ambiance. Chute accentuée par la venue de la ballade (marque de fabrique des Scorpions qui excellent dans ce domaine) 'Lady Starlight' ou la voix de Klaus Meine est à la limite de ses capacités.
Cependant un excellent morceau avec quelques instruments classiques en accompagnements et un long solo sur la fin.
On se lève et on retourne le disque (on est en 1980 ce qui veut dire disque vinyle).
Et on repart comme on a commencé avec un gros riff pour lancer le morceau d'ouverture de la seconde face 'Falling in love' suivi d'un non moins efficace 'Only a man' parfait pour headbanger.
S'ensuit un titre phare dans la carrière des Scorpions 'The zoo' un long titre limite progressif au sans vrai du terme qui commence doucement pour s'alourdir au fur et à mesure que le refrain approche et qui sera surtout marqué par le solo de talk box de Mathias Jabs (fraichement arrivé sur l'album précédent) et qui a su amener un brin de fraicheur et de jeunesse en comparaison de son prédécesseur
Uli Jon Roth.Un titre inspiré lors de leur tournée nord américaine après avoir arpenté la 42eme rue (The deuce) qui est équivalent de Pigalle à Paris.
On finit sur une pièce que ne renierait pas un groupe de doom et un peu atypique dans le répertoire des allemands.Toujours aussi sombre et assez longue (près de six minutes) qui developpe une ambiance un peu sépulcrale et angoissante mais qui est trop disparate par rapport aux autres morceaux.
Je ne serai pas très objectif en disant que c'est un bon album trop injustement considéré mais quand on pense qu'il suit 'Lovedrive' et que va s'ensuivre 'Blackout' et 'Love at first sting' qui va les propulser au plus haut sommet des groupes de hard rock  il est vrai que celui là est d'un niveau en dessous .Mais nombre de groupes auraient bien voulu accoucher d'un album tel que celui-ci.
Efficacité quasi maximale mais manque un soupçon d'originalité.
On peut finir en évoquant les pochettes (une autre qualité des Scorpions) probablement de l'humour teuton et qui ne pourrait plus être éditée de nos jours tant les mouvements féministes hurleraient au scandale 'allez jeter un œil sur la pochette originelle de Virgin killer....)


 Voila j’espère vous avoir fait découvrir un monument du patrimoine métallique et que l'envie d'y jeter une oreille (ou deux) se fera sentir.



Band members
Klaus Meine Vocals
Rudolf Schenker Guitars (rhythm)
Matthias Jabs Guitars (lead)
Francis Buchholz Bass
Herman Rarebell Drums
 
Side A
1. Make It Real 03:49
2. Don't Make No Promises (Your Body Can't Keep) 02:57   
3. Hold Me Tight 03:58   
4. Twentieth Century Man 03:02  
5. Lady Starlight 06:15  
Side B
6. Falling in Love 04:10
7. Only a Man 03:34  
8. The Zoo 05:28   
9. Animal Magnetism 05:57   

39:10




























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