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mardi 17 novembre 2020

Q5 - STEEL THE LIGHT

 


 

 Si je vous dis Seattle, immanquablement vous allez me citer Nirvana et la vague grunge.

Pas faux mais il faut savoir qu'a la moitié des années 80 il y avait une petite scène metal un peu hors des radars des grosses majors.On pense a Queensrÿche, TKO et Q5 Au sein de ce groupe se trouve le guitariste Floyd Rose (inventeur du vibrato du même nom). Il fusionne alors partiellement deux groupes distincts de Seattle, TKO d'un côté - au sein duquel a officié un certain Adam Bomb -, C.O.R.E. de l'autre. Rose et Jonathan Scott Palmerston (alias Jonathan K., chanteur) viennent de C.O.R.E., Rick Pierce (guitare), Evan Sheeley (basse) et Gary Thompson (batterie) de TKO.

Après une demo parue en 1983 le groupe sort son premier album 'Steel the light' en 1984 sur Albatross Records puis parveint sur le vieux continent en 1985 par l'intermediaire de Bernett Records en France et Music For Nations en Europe.

On attaque avec 'Missing in action' un titre bien rentre-dedans pour se mettre dans l'ambiance, on est pas loin du speed pour l'époque mais avec un chant bien articulé et qui lorgne du côté de Quiet Riot sans la force de Kevin du Dubrow.

On enchaine avec 'Lonely lady' un titre un moins catchy mais tout aussi efficace car ultra melodique dans sa trame avec une  section rythmique qui sait se faire entendre le tout saupoudré par un excellent gratteux soliste et un chant bien adapté a ce style.

Pour le 3eme titre on chnage de registre car on ralentit le tempo sans qu'on puisse parler de ballade mais d'un morceau tout en longueur (6 minutes) qui  prend bien le temps de s'installer et de nous emmener dans un univers de science fiction avec ses petites touches electroniques de ci de là.

'Pull the trigger' le morceau suivant pourrait nous faire penser a un morceau d'Accept periode 'Restless and wild' mais on sent deja les limites du chanteur lorsqu'il faut pousser un peu dans les aigus. Un morceau bien entrainant avec son petit break calme durant le solo pour mieux faire repartir la machine après.

 


 

On retourne la galette et on redemarre du bon pied avec un morceau 'Ain't no way to treat a lady' que n'aurait pas renié AC/DC .Un bon  riff , un refrain pas compliqué et toujours un soli bien executé.De la bonne soupe en somme

On enchaine un autre titre plus lent 'In the night' mais toujours dans une ambiance feutrée (riffing à la MSG) qui sied parfaitement aux doigts magiques du guitariste.

Question rythme on reste sur du lent puisque voila que se pointe la ballade de l'album 'Come and gone' pas pire qu'une autre pour l'époque mais pas dans un esprit mièvreux on est toujours sur les terres du metal et comme pour les autres titres le solo de guitare est l'atout majeur de ce titre qui vous fera verser une petite larme pour les plus sensibles.

On peut pas rester la dessus et on repart dans le vif avec 'Rock on' un titre bien heavy et qui nous fait de suite lever les bras lors des refrains.Simple et efficace

Pour finir avec 'Teenage runaway' un titre qui résume assez bien l'album.Du bon rythme comme les ricains savent le faire, un chanteur qui n'arrive pas a monter comme il le faudrait et toujous un soli d'expert

En bref un très bon album qui aurait mérité un peu plus de reconnaissance car il s'inscrit parfaitement dans cette période 1984-1985 o combien bénie pour le heavy metal (allez jetez un œil sur les sorties de ces années là). Pour bien faire il aurait peut être fallu un second album plus dans la lignée directrice de celui ci et non pas de prendre une direction plus mélodique (pour ne pas dire FM).

On oubliera le look des musiciens qui pourrait peut être expliqué le semi échec

du disque.




Evan Sheeley
Bass
Gary Thompson
Drums
Floyd Rose
Guitars
Rick PIerce
Guitars
Jonathan Scott K.
Vocals



Side A
1. Missing in Action 03:02  
2. Lonely Lady 04:01  
3. Steel the Light 06:07   
4. Pull the Trigger 03:59
Side B
5. Ain't No Way to Treat a Lady 02:32  
6. In the Night 04:36   
7. Come and Gone 04:30  
8. Rock On 03:29  
9. Teenage Runaway 04:44   
 37:00 

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