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lundi 10 août 2020

ATTENTAT ROCK 'STRIKE'

Voici un album représentatif de son époque et de son style avec son ses qualités et ses défauts
A savoir le heavy metal français des années 85-86.
On va parler d'un album qui n'est ni un classique au sens propre du terme, ni un chef d’œuvre mais une galette solide et bien construite d'un groupe français qui nous servait là son dernier album : Attentat Rock.



Après deux albums plus ou moins confidentiels (le drame de pas mal de groupes français de l'époque) et quelques changements de line-up
avec l'arrivée d'un deuxième guitariste (Fabrice Fourgeaud) et un nouveau chanteur Marc Quee dont la maitrise de l'anglais peut amener une plus grande ouverture du groupe sur l'étranger.
Au niveau du style pas de révolution mais un peu plus de moyens au niveau de la production signée Elie Benali qui vient de créer son propre label 'Riff Records'.

Ça commence par une intro symphonique (assez classique dans le metal) et un titre assez speed 'Forces of the dark' ou le ton est donné avec des guitares incisives et un chant assez puissant
mais bien adaptés au style, suivi d' Open your eyes' du même acabit.Une pseudo pause arrive puisque l'intro de 'Sandy' à la guitare acoustique n'empêche pas le morceau de s'emballer avec des chœurs qui lorgnent du côté du hair metal US (ces accents très prononcés).
'Lord telle me' est toujours dans cette veine speed et mélodique à la fois avec toujours des jolis chœurs.
La face A se termine sur 'On the highway' un peu au dessous de ses prédécesseurs.
On recommence par 'I want you' ou l'apport de Marc Quee se fait vraiment sentir bien soutenue par la basse frenetique de Pierre Brémond
puis arrive 'Heroes never die' ou l'influence d'Accept se fait entendre particulièrement sur les rythmiques entrecoupées de petits breaks sympathiques avec toujours ces chœurs
tendance glam hair metal US a petite dose.
En parlant de glam voilà qu'arrive une reprise d'un des maîtres du glam Mister Gary Glitter dont ils reprennent le tubesque 'Rock'n'roll'.Bien que bien réinterprété le morceau coupe la dynamique de l'album qui partait sur des rythmes soutenus.Que l'on retrouve d'ailleurs sur le morceau suivant 'Loneliness' bien compact et énergique (Accept rode encore dans les parages).
Une intro ou l'on croirait un titre de Mamas Boys et arrive le bien nommé 'Heavy metal' avec son petit break saccadé avant le refrain ou on se prend à hurler le titre de la chanson.
Pas question de respirer puisque le dernier titre 'Damned Witch' est toujours aussi speed et bien porté par la chant puissant.

Pour résumer on a affaire ici à un bon album de heavy metal 'à la française' (je n'aime pas trop cette expression trop réductrice) avec peut être quelques influences trop visibles et quelques petites touches mélodiques qui adoucissent le propos.Une production a la teutonne aurait peut être permis de franchir un peu plus les frontières.
On a quand même envie de ressortir les spandex (taille 36 evidement) et les cartouchières pour un petit voyage dans le temps.
Le résultat n'a pas été à la mesure des attentes et le groupe s'est ensuite dirigé vers d'autres cieux beaucoup moins metalliques et surtout beaucoup plus mélodiques (voire FM) en se renommant Pink Rose qui sortira un unique album (non dénué de charmes) 'Just what you needed'.


 

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