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jeudi 27 août 2020

Death Angel - The Ultra-Violence

 

 


 

Back in 1987. Ca nous rajeunit pas tout ça.

Je vais tenter de vous parler de cet album ,pas franchement mythique mais qui occupe une belle place dans les classements des albums de thrash.

Je ne vais pas me la jouer journaliste de première classe ou bien musicos de talent je ne suis ni l'un ni l'autre.C'est juste que cet album m'avait bien marqué à l'époque faut dire que le contexte s'y prêtait bien et que c'était une période bénie pour le thrash.  Y'a eu toute la première vague de la Bay Area qui débarquait et qui nous assomment les uns derrières les autres avec des classiques du genre (quasiment tous avec leur premier album). On parle de Testament, d'Exodus , de Possessed sans oublier les maitres du genre Metallica.

Le lien est tout trouvé entre Metallica et Death Angel puisque c'est Kirk Hammett qui a produit une de leur démo dont on retrouvera les 3 titres sur leur premier album.

Coté look c'est jean et cuir par contre y'a un petit détail qu'il faut savoir c'est que la moyenne d'age a la sortie de l'album doit osciller entre 15/16 ans.Bonjour la précocité ce qui va amener un surplus de fraicheur dans la musique du groupe.

Allez on se lance et on est parti pour 45 minutes de montagnes russes musicales entre fulgurance et semi plage de récupération.La face A (on est encore a l’époque du vinyle roi) est on ne peut mieux rempli de riffs monstrueux de mélodies (sic....) qui vous rentrent dans la tête et qui ne vous lâchent plus. J'ai un petit faible pour 'Voracious souls' et son rythme saccadé mais qui accompagne le chant de Mark Osegueda entre cris et rugissements.

Une bonne section rythmique qui sait se faire entendre même la basse est perceptible.

Heureusement qu'à l'époque du vinyl il fallait se lever pour retourner la galette ça permettait de faire une petite pause parce que là on repart tout de suite sur les mêmes bases avec un petit clin d’œil à 'L'exorciste' en intro du pavé de plus de 10 minutes qui nous attend, toujours basé sur des riffs hyper massifs avec un gratteux solo qui se la joue parfois guitar hero et qui part un peu dans tous les sens mais pour des gamins c'est franchement impressionnant.

Les deux derniers titres de l'album sont moins conséquents mais tout aussi efficaces pour ce qui est de l'énergie. Je ne considère pas le dernier titre I.P.F.S.comme un véritable morceau car c'est plus un défouloir qu'autre chose on est pas loin du mosh style S.O.D. et c'était une manière de clore l'album par un petit délire.

J'étais a peine plus âgé qu'eux en ce temps là et je tâtais un peu de tout mais cette galette avait un petit quelque chose en plus qui fait qu'elle a tourné pendant des heures.

En plus j'avais eu l'opportunité de l’acquérir à Bruxelles et donc en avance sur mes potes resté en France.Je le ressors régulièrement et il me fait toujours autant d'effets.

A vous de me dire ce que vous en pensez.

 

 
8 titres - 45:22 min

    1/ Thrashers
    2/ Evil priest
    3/ Voracious souls
    4/ Kill as one
    5/ The ultra violence
    6/ Mistress of pain
    7/ Final death
    8/ LFPS

 
Mark Osegueda     Vocals (lead)
Rob Cavestany     Guitars (lead), Vocals (additional)
Gus Pepa     Guitars
Dennis Pepa     Bass, Vocals (track 1)
Andy Galeon     Drums

 

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